Cinq saisons déjà que Barnabé Hardy voit évoluer ses blousons-carapaces dans un univers urbain. Normal donc qu’il se laisse inspirer par ses éléments : le reflet des néons sur le cuir, la brillance d’une goutte de pluie sur une épaule… La lumière fait son entrée dans la collection à travers des cuirs argent ou bronze, travaillés en total look où dans un tressage plus discret. Des cristaux Swarovski noirs scintillent dans une géométrie plus rigoureuse, évoquant à la fois l’averse et la piste de danse.
Ces modèles plus soir et les parkas ou aviateurs universels partagent une même racine carrée. Signe distinctif depuis la première collection, le matelassage carré envahit désormais tout le corps, et s’invente même façon maille. Entre cuir et tricot, une métamorphose s’opère : l’agneau plongé vient ganser pulls et gilets, et les formes font écho à celles des blousons. Des aviateurs en mouton bouclé à poil long où le fameux blouson “origami” décliné en shearling rappellent le confort et la chaleur d’une maille moelleuse. Du noir absolu aux tons plus chauds (bordeaux, cognac, camel), matières et coloris évoquent une élégance citadine.
Autre nouveauté cette saison, l’homme Barnabé Hardy voyage désormais accompagné. Comme une ombre plus fluette ou une jumelle, la femme suit le pas en adoptant le blouson dont elle rêve, retravaillé pour épouser le corps. Le pull col v ou la parka s’empruntent directement dans le vestiaire masculin, le temps de resserrer un passant.
Il et elle peuvent également compléter leur garde-robe en adoptant un pantalon en cuir ou une paire de gants assortie à leur blouson fétiche. Devenu un classique le temps d’une saison, la pochette à Ipad devient sac du soir ou compagnon de voyage.
à mes grand-parents.